Amigne

C’était un jour où il soufflait au sommet de la Creuse, sous la tassonnière. A cause du loess, du souffle et du soleil, un ancien a dit : ici l’Amigne irait bien. On la plante, elle va bien et elle va toujours bien. Le plus souvent sèche avec un parfum de ruche qu’on hume après la récolte…c’est l’Amigne de la Creuse.

 

Muscat

Autant que porte la mémoire des plus anciens des anciens, il y avait du muscat à la Creuse. Sec ou doux suivant l’humeur des années et du caviste. Un muscat de chaleureuse fraîcheur donc un muscat aimable. A déguster pour le comprendre.

 

Humagne blanc

Il y avait là du pinot noir…qui ne s`y plaisait pas. Ça arrive ! Alors on  a essayé l’Humagne blanc. Elle se plaît, même qu’elle a déjà eu quelques médailles au combat. Une fine fleur de tilleul accrochée à un rameau de chêne, subtilité et originalité valaisanne.

 

Chardonnay

En ces années-là déjà lointaines, il était à la mode. Alors on a essayé. Cinq cents m2, une vieille vigne aujourd’hui ! Pourtant un jeune vin…élancé, sec et racé. Il a toujours ses amateurs ce vin globalisé avant la globalisation. Un vin qui trouve toujours le moyen où qu’il soit de se donner comme un air du pays.

 

Fendant

Il n’y en avait plus. Il y en a de nouveau, de la Creuse et d’ailleurs, sec et fruité…un vin qui passe bien, c’est le blanc des amitiés quotidiennes et apéritives.